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Plus de cinquante immigrants clandestins disparus au large des côtes mauritaniennes

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48 clandestins rescapés des eaux ont été acheminés ce week-end dans la ville de Nouadhibou dans le nord du pays, à 50 km de la frontière avec le Sahara occidental. Selon leur témoignage, plusieurs dizaines de leurs compagnons auraient disparus. Ce lundi les autorités locales ont également repêché 2 corps vers la plage de Laguerra, à quelques kilomètres de Nouadhibou.

Dimanche dernier, un pêcheur mauritanien a sauvé 28 clandestins, retrouvés sur une pirogue en bois qui avait chaviré à environ 100 km de Nouadhibou. Il s’agit en majorité de Sénégalais, mais aussi de Bissau-guinéens, et de Gambiens. Les rescapés ont déclarés qu’ils étaient 62 au départ.

Vendredi dernier déjà, 20 clandestins, essentiellement des Sénégalais et des Maliens avaient été refoulés de Dakhla, au Sahara occidental, vers la frontière mauritanienne. Ils ont raconté avoir été interceptés par la gendarmerie Royale alors qu’ils étaient en mer. Au moment de l’abordage, ils auraient perdu 23 de leurs compagnons.

Après avoir été identifiés par la gendarmerie et la police, les clandestins ont été remis à l’association de leur communauté, à Nouadhibou.

Ce mardi encore, une pirogue avec 50 clandestins à bord a signalé une panne de moteur à hauteur du cap Timiris, au sud de Nouadhibou. Les secours ont été envoyés sur place.

L’immigration via le nord de la Mauritanie est un phénomène qui s’accentue avec la nouvelle route transsaharienne Nouakchott-Nouadhibou. Deux cent africains arrivent chaque semaine dans la capitale économique, la plupart du temps, pour immigrer vers les Iles Canaries.

« Ils se déguisent en pêcheurs avec des cirés jaunes et des gilets de sauvetage. Mais on sait qu’une pirogue qui part pêcher embarque entre 6 et 10 hommes. Quand il y en a 20, 30 voire 50, il s’agit forcément de clandestins » témoigne une autorité locale désirant garder l’anonymat.

« Presque chaque jour, des corps sont repêchés, soit en haute mer par des bateaux de pêche, soit par des piroguiers non loin des côtes mauritaniennes » assure cette même source.

Prêts à prendre tous les risques pour fuir la misère, de milliers de ressortissants de pays d’Afrique de l’ouest tentent chaque année de braver les éléments pour rejoindre l’Europe, mais meurent par centaines dans leur tentative.

En octobre 2005, le problème des immigrants clandestins venant d’Afrique a fait la Une de la presse internationale après que plusieurs d’entre eux ont trouvé la mort ou se sont blessés en tentant de franchir les barrières grillagées séparant le territoire marocain des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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