L'ASADHO a noté que les 19 personnes avaient fui la RDC en novembre et décembre 2000, à l'issue d'une vague d'arrestations de personnes soupçonnées de fomenter un putsch en octobre 2000 contre le gouvernement de feu le président Laurent-Désiré Kabila. "Compte tenu du fait que des douzaines d'officiers et de civils soupçonnés de telles activités furent sommairement exécutés ou ont "disparu", il existe une raison sérieuse de croire que les vies de ces 19 individus sont en danger", a-t-elle affirmé.
L'ASADHO a demandé au gouvernement de la RDC de permettre aux 19 prisonniers, sans restrictions, des visites de membres de leurs familles, de médecins, d'avocats et du Comité International de la Croix Rouge (CICR); qu'ils soient informés sur leurs crimes présumés ; et qu'ils comparaissent aussitôt que possible devant un tribunal impartial. L'ASADHO a indiqué qu'ils devraient être libérés immédiatement, et sans conditions, s'ils ne s'avèrent pas coupables des crimes dont on les accuse.
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