La BBC a rapporté que les officiels de la prison avaient informé qu'il était mort d'hypertension et de paludisme. Une source humanitaire a signalé à IRIN qu'il avait été hospitalisé en mai, mais qu'elle ne pouvait dire pour quelle maladie. Récemment, le RUF avait manifesté sa préoccupation pour l'état de santé de ses détenus et avait fait état de décès. L'attachée d'information de 'Human Rights Watch', Corinne Dufka a indiqué à IRIN que l'organisation non gouvernementale était "très inquiète" des décès de tous les prisonniers et pas uniquement de ceux du RUF.
"Il ya un grand nombre de décès en détention, ce qui est préoccupant", a-t-elle commenté.
Neuf autres prisonniers sont morts l'an dernier dans la prison de Pademba Road, une relique de l'ère coloniale. "Human Rights Watch' va enquêter en profondeur sur la cause des décès et sur leur nombre du côté du RUF.
Rogers et plusieurs autres responsables du RUF furent emprisonnés après que les combattants de ce mouvement aient pris en otage 500 casques bleus de l'ONU en mai 2000. Auparavant, Rogers avait occupé la fonction de secrétaire d'Etat pour la terre et l'environnement durant les onze mois de régime du Conseil révolutionnaire des forces armées, qui avait pris fin le 22 avril 1998, a rapporté 'Sierra Leone Web', un service d'information sur internet. Il était aussi membre de la délégation du RUF ayant négocié l'accord de paix de Lomé avec le gouvernement de Freetown en 1999, a-t-il rappelé.
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