« Chez elles, c’est-à-dire l’endroit où elles devraient se sentir le plus en sécurité, les femmes sont confrontées à de multiples menaces », indique le rapport.
« Une Soudanaise du Sud sur sept meurt au cours de la grossesse ou de l’accouchement ». Le rapport indique également qu’une femme mariée en âge de procréer devrait tomber enceinte au moins une fois tous les trois ans jusqu’à la ménopause. Le faible taux d’utilisation des contraceptifs par les couples polygames augmente le risque de maladies.
Les femmes sont également confrontées à une violence domestique « endémique ». Dans de nombreuses communautés, les pères bénéficient traditionnellement d’un droit de garde automatique, ainsi le « risque de perdre leurs enfants force de nombreuses femmes du Soudan du Sud à demeurer dans une relation conjugale violente ». Les veuves sont particulièrement vulnérables en raison du manque de filets de sécurité publics. « Veulent-ils entendre parler de notre souffrance ? Qu’en feront-ils ? », a demandé une députée interviewée. « Si une femme comme moi, qui suis députée et veuve, ne reçoit pas d’aide, alors qu’adviendra-t-il des villageoises qui n’ont pas de représentant pour parler en leur nom ?"
La faim constitue également un problème et les prix élevés des aliments exercent une pression supplémentaire sur des familles déjà en difficulté, ajoute le rapport.
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