Le Président soudanais Omar al-Bashir et son homologue tchadien Idriss Deby s’accusent mutuellement de soutenir des mouvements rebelles installés dans leur pays.
Le 15 avril 2006, le Tchad a rompu ses relations diplomatiques avec le Soudan. Cette décision a été prise au lendemain de l’attaque meurtrière lancée contre Ndjaména, la capitale, par des rebelles tchadiens installés au Soudan et en République centrafricaine.
Rejetant les accusations du Tchad à propos du soutien qu’il apporterait aux rebelles tchadiens installés sur son territoire, le Soudan à indiqué que c’était plutôt le Tchad qui hébergerait des groupes rebelles soudanais Zaghawa – l’ethnie du président Déby – qui combattent l’armée soudanaise.
Le 26 juillet, le Tchad et le Soudan ont signé à Ndjaména un accord visant à normaliser les relations entre les deux pays.
Le Président sénégalais Abdoulaye Wade avait été chargé par l’Union africaine de mener une mission de médiation en vue de parvenir à un accord de paix définitif.
Au cours d’un point de presse qu’il a tenu le week-end dernier à Khartoum, la capitale soudanaise, le Président Wade a indiqué qu’il espérait parvenir à un accord mercredi prochain.
« J’espère que l’accord de Dakar permettra d’établir une paix définitive entre le Tchad et le Soudan et dans la région », a-t-il souligné en ajoutant : « Je pense que cela est possible ».
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