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Une mine antichar tue un enfant de 10 ans

Plus d’un an après la signature d’un accord de paix historique qui a mis fin à la rébellion sécessionniste dans la région de Casamance, au sud du Sénégal, un enfant de 10 ans a été tué la semaine dernière par une mine antichar.

Chérif Sané et deux de ses amis s’étaient rendu en brousse en charrette pour ramasser du manioc et au retour, ils ont sauté sur une mine dans la forêt située à la lisière de son village, Dijbélor Baraf, à environ cinq kilomètres au sud de Ziguinchor, la capitale de la Casamance.

« Un élève de mon établissement du nom de Chérif Sané qui se trouvait en classe de CE2 et qui était parti en brousse en compagnie de deux de ses amis, le mardi soir, pour transporter du manioc, a été tué par une mine antichar qui lui a ouvert le ventre », a déclaré le directeur de l’école du village, Cheikh Tidiane Cissé.

« Quand j’ai appris la nouvelle, je suis allé sur place mais le corps était dans un état horrible », a ajouté M. Cissé.

Les deux autres occupants de la charrette s’en sont tirés avec des blessures graves, et ont été évacués à l’hôpital principal de Ziguinchor, a annoncé M. Cissé.

Au total, plus de 1 000 victimes des mines ont été recensées dans la région, depuis 1990, l’année où ces engins ont fait leur apparition dans le conflit armé qui oppose l’armée régulière sénégalaise aux combattants rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) qui revendique l’indépendance de cette région luxuriante, séparée du reste du Sénégal par la Gambie.

En décembre 2004, le gouvernement du président Abdoulaye Wade a signé un accord de paix avec le Mfdc pour mettre un terme à ce conflit qui durait depuis plus de deux décennies.

Néanmoins, certaines factions du Mfdc refusent de reconnaître cet accord et continuent de mener des attaques le long de la route reliant Ziguinchor à Dakar, la capitale sénégalaise.

En janvier, un haut responsable local a trouvé la mort dans une embuscade tendue par des individus armés non identifiés soupçonnés d’appartenir aux factions dissidentes du Mfdc.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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