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Profanation de la tombe de la mère du leader du RDR

Dépassant leurs différends, les Ivoiriens, toute tendance politique confondue, ont exprimé leur indignation face à la profanation de la tombe de la mère de l’opposant politique et ancien Premier ministre Alassane Ouattara.

Réfugié en France depuis le début de la guerre civile en Côte d’Ivoire, il y a trois ans, Alassane Ouattara était rentré en début de mois à Abidjan pour prendre part aux obsèques de sa mère.

Mais lundi, des individus armés de Kalashnikovs ont fait exhumer la sépulture de sa mère, Hadja Nabintou Cissé, et ont tenté de le sortir du cimetière de Williamsville à Abidjan, la capitale, avant d’en être empêché par les riverains et de prendre la fuite.

Le président Laurent Gbagbo a vivement condamné « ces actes ignobles et bestiaux et demandé aux autorités judiciaires déjà saisies de rechercher et de punir les auteurs ».

Les responsables de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) ont également condamné cette profanation et indiqué qu’ils étaient prêts à apporter leur concours pour identifier et faire arrêter les responsables pour les traduire devant la justice.

Il y a deux mois, les Nations unies rendaient public un rapport condamnant la culture de l’impunité qui s’est développée en Cote d’Ivoire depuis septembre 2002, lorsque les rebelles ont pris le contrôle du nord du pays et que les milices pro-gouvernementales ont commencé à essaimer le sud tenu par les forces loyalistes.

Selon le rapport d’une organisation de défense des droits de l’homme, lorsque des criminels sont remis aux forces rebelles ou aux autorités gouvernementales, ils sont généralement relâchés sans être poursuivis ou sanctionnés.

« Cette situation a contribué à entretenir un sentiment d’impunité totale chez les criminels et un sentiment d’injustice, d’incompréhension et de méfiance chez les victimes et au sein de le population dans son ensemble », a indiqué le rapport.

Entre-temps, le nouveau Premier ministre de la transition, Charles Konan Banny, est apparu lundi à la télévision pour expliquer pourquoi il n’avait pas encore réussi à constituer son équipe gouvernementale.

Nommé à ce poste le 4 décembre par la Communauté internationale, M. Banny a indiqué qu’il mettait tout en œuvre pour constituer un gouvernement de consensus, dans le cadre de sa mission qui est de mener le pays au désarmement et aux élections.

« J’ai souhaité que pour un poste les leaders des partis politiques puissent me donner plusieurs noms, pour me laisser la possibilité de choisir ceux que je considère les plus aptes à m’aider dans ma tâche. Ca n’a pas été facile à faire admettre aux leaders », a-t-il expliqué

« Mais si on ne peut pas avoir de consensus autour des grandes lignes que j’ai indiquées, nous prendrons nos responsabilités », a-t-il poursuivi. « Mais je préfère former une équipe qui va aller à la paix, et où les Ivoiriens vont se reconnaître ».

L’ancien gouverneur de la puissante Banque centrale des Etats d’Afrique de l’ouest (BCEAO) a été appelé à assumer les fonctions de Premier ministre par intérim après les nombreux échecs du processus de paix et l’annulation des élections prévues le 30 octobre dernier.

Ces élections devaient se tenir à la fin du mandat de cinq ans de M. Gbagbo, mais le Conseil de sécurité, par la résolution 1633, a prorogé d’une année le mandat du président en dotant toutefois le nouveau Premier ministre de tous les pouvoirs de l’exécutif.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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