Le verdict rendu par la cour vendredi dernier concerne également 11 autres soldats, toujours recherchés par la police, qui écopent d’une peine de neuf ans de prison par contumace pour avoir été les complices de ce crime.
Deux autres soldats, qui avaient comparu devant la cour, ont été acquittés.
Le 10 juin 2000, quelques mois après le retour à la démocratie au Niger, le groupe avait enlevé le commandant Djibrilla Hima, ancien porte-parole d’un gouvernement militaire au pouvoir entre avril et décembre 1999.
Les soldats l’avaient emmené dans un lieu secret, à Niamey, la capitale, où ils l’avaient torturé. Il avait été retrouvé et libéré, le lendemain, par les forces loyalistes.
Selon l’acte d’accusation, les ravisseurs étaient des proches de l’ancien président Ibrahim Mainassara, assassiné en avril 1999.
L’acte d’accusation stipule en outre que les soldats avaient enlevé le commandant Hima pour faire pression sur les autorités et contraindre celles-ci à libérer quelque 100 soldats arrêtés à la suite de l’élection du président actuel, Mamadou Tandja, en décembre 1999.
Parmi les soldats condamnés et incarcérés par la cour, le commandant Samna Namata Boube a reçu une peine de cinq ans de prison, Amadou Guirey a écopé de deux ans de prison et Amadou Maiguizo, d’un an.
M. Tanjda, un ancien colonel aujourd’hui âgé de 67 ans, a été réélu en décembre 2004 pour un second quinquennat.
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