Selon la Commission électorale de Zanzibar, les inscriptions ont été suspendues pendant quelques jours pour «éviter des affrontements inutiles».
La tension était vive entre les partisans des deux principaux partis, le Chama Cha Mapinduzi (CCM), le parti au pouvoir, le Civic United Front (CUF), le principal parti de l’opposition. Comme tous les Tanzaniens, les électeurs zanzibars seront appelés aux urnes en octobre.
Selon le chef de la police de la région ouest de Zanzibar, George Kizuguto, le domicile de Abbas Muhunzi, chef du CUF, a été attaqué et incendié dimanche dernier.
«Muhunzi, son épouse et leurs cinq enfants sont sortis indemnes de cette agression, mais son père a été molesté par des agresseurs», a ajouté Kizuguto.
Lundi dernier, une foule d’environ 400 personnes a tenté de s’introduire dans un bureau d’inscription. Selon la police, il s’agissait de sympathisants du CUF qui étaient mécontents des inscriptions frauduleuses qui se déroulaient dans ce bureau.
Le CUF s’est plaint de voir le CCM transférer sur l’île des centaines de résidents de la Tanzanie continentale pour leur permettre de s’y inscrire en tant qu’électeurs.
«La foule nous a interdit l’accès à l’entrée principale du bureau et à refuser de nous laisser passer», a déclaré à IRIN l’agent de police Ali Suluhu.
Neuf personnes ont été arrêtées, a déclaré Suluhu. Certains étaient armés de machettes, matraques ou pierres.
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