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Un diplomate suédois nommé Représentant spécial des Nations unies en Côte d'Ivoire

Homme politique suédois et diplomate chevronné ayant une solide expérience dans la supervision d’élections en Afrique, Pierre Schori vient d’être nommé Représentant spécial des Nations unies en Côte d’Ivoire.

Agé de 66 ans, Pierre Schori remplace le béninois Albert Tévoèdjré qui a démissionné de son poste fin janvier après avoir échoué dans sa mission de faire appliquer les accords de paix de Marcoussis-Linas pour mettre fin à la guerre civile qui secoue la Côte d’Ivoire depuis septembre 2002.

Selon un communiqué des Nations unies publié lundi dernier, le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan a désigné Schori comme son représentant spécial in Cote d'Ivoire, ce qui place les 6 240 hommes des forces de maintien de la paix de l’ONU sous son autorité.

Cette nomination doit cependant être approuvée par les 15 membres du conseil de sécurité des Nations unies.

Selon la radio suédoise, Schori devrait rejoindre son nouveau poste le 1 avril.

Chef de la mission diplomatique suédoise auprès des Nations unies jusqu’en 2004, Schori a été nommé à ce poste important à un moment où les efforts de médiation entrepris pour re-dynamiser les accords de paix de 2003 entre le président Gbagbo et les rebelles qui occupent le Nord sont dans une nouvelle impasse.

Une milice pro-gouvernementale avait attaqué lundi à l’aube la ville de Logoualé située sur la ligne de front en territoire rebelle. L’intervention rapide des forces françaises de Licorne a permis de rétablir l’ordre et d’arrêter 87 assaillants.

Dans une déclaration faite peu après l’attaque, le mouvement des Forces nouvelles a, par la voix de son porte-parole Konaté Sidiki , indiqué que la mission de médiation du président sud-africain Thabo Mbeki est désormais définitivement enterrée.

Vice-ministre des Affaires étrangères de la Suède et adjoint au président du groupe socialiste au parlement européen pendant les années 1990, Schori aura la difficile mission de convaincre les forces rebelles de désarmer avant la tenue des élections présidentielle et législative prévues en octobre prochain.

Il devra également persuader Gbagbo de laisser les pleins pouvoirs au gouvernement de réconciliation nationale afin de gagner la confiance des forces rebelles et des partis de l’opposition parlementaire.

Mais, en tant que responsable de la mission d’observation chargée de superviser les élections législatives de 2003 et les présidentielles de 2002 au Zimbabwe, Schori a l’expérience des élections difficiles en Afrique.

Dans le cas du Zimbabwe, le gouvernement du président Robert Mugabe avait tenté de réduire la durée de validité de son visa pour le contraindre à quitter le pays.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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