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Des millions de malades n’ont pas accès aux ARV - Nations Unies

La commission des Nations Unies sur le VIH/SIDA et la gouvernance en Afrique (CHGA) doit se réunir en fin de semaine dans la capitale éthiopienne pour envisager les moyens d’améliorer la mise à disposition des traitements destinés aux personnes vivant avec le virus car, selon un nouveau rapport des Nations Unies, des millions d’Africains n’ont pas accès aux ARV. La CHGA est composée de personnes vivant avec le VIH, d’experts médicaux et de membres de gouvernements, et plaide pour que les millions d’Africains qui vivent avec le virus puissent avoir accès aux ARV. Kenneth Kaunda, l’ancien président de la Zambie dont le fils est mort du sida, compte parmi les délégués de la commission, créée en février 2003 par le secrétaire général des Nations Unies Koffi Annan. Kenneth Kaunda procédera jeudi à l’ouverture officielle de la conférence. Selon le nouveau rapport du CHGA, parrainé par les Nations Unies, qui sera vraisemblablement publié cette semaine, 50 000 personnes seulement ont accès aux ARV en Afrique – soit environ un pour cent de la population vivant avec le virus -, alors que quatre millions de personnes ont besoin de ce traitement. Une étude révèle qu’environ 20 millions d’Africains sont décédés depuis le début de la pandémie du VIH/SIDA, 29,4 millions vivent avec le virus et 25 millions d’enfants sont des orphelins du sida. La pandémie est essentiellement concentrée en Afrique où près de 70 pour cent de la population sont affectées d’une manière ou d’une autre par la pandémie. L’espérance de vie en Afrique sub-saharienne a baissé en raison de la propagation du virus, passant de 62 ans à 47 ans, l’équivalent de l’espérance de vie aux Etats-Unis il y a 100 ans. Il y a fort à craindre que, si le virus continue à se propager, il menace le tissu social de l’Afrique et provoque sa disparition. «Etant donné que près de 30 millions d’individus vivent avec le VIH/SIDA, les pires effets de l’épidémie seront ressentis par les générations futures,» indique le rapport. Les délégués de la CHGA étudient de quelle manière on pourrait prévenir la «désastreuse érosion» du capital humain en rendant plus disponible le traitement par ARV et comment il est possible de renforcer les systèmes de santé africains. «Il n’y a pas longtemps encore, le débat sur les ARV portait sur le coût des médicaments et sur la possibilité de les proposer à des prix plus abordables,» a précisé le rapport. «Le coût des médicaments a baissé et on pense qu’il continuera de baisser. Toutefois, même les médicaments proposés à des prix très abordables restent inaccessibles à la majorité des Africains. Si l’on doit rendre ces ARV encore plus accessibles, les coûts d’approvisionnement et de la création de la structure nécessaire à l’administration de ces médicaments devront être étudiés minutieusement pour les Etats africains,» conclut le rapport.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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