La mission, établie à la demande du Secrétaire Général de l'ONU Kofi Annan, est dirigée par le Haut Commissaire adjoint aux droits de l'homme, Bertrand Ramcharan. Jusqu'à présent, elle s'est réunie avec les ministres des Affaires étrangères, de la Défense et du Commerce, le ministre adjoint chargé des droits de l'homme, les équipes onusiennes dans le pays et des organisations des droits de l'homme, a rapporté UN News.
Cette fin de semaine, elle prévoit de visiter la capitale administrative, Yamoussoukro, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, et le nord, tenu par les rebelles.
"La mission aura ainsi rencontré un large éventail d'acteurs: gouvernement, chefs de file politiques, organisations des droits de l'homme, associations de femmes, chefs rebelles et communauté diplomatique", aurait déclaré M. Ramcharan.
La mission, qui comprend un expert en médecine médico-légale, projette de visiter les sites des charniers, si possible. Elle retourne à Genève lundi.
Le 12 décembre, une experte onusienne chargée des droits de l'homme, Asma Jahangir, a exprimé sa préoccupation devant des informations faisant état d'exécutions extrajudiciaires en Côte d'Ivoire. Elle a noté que tant le Gouvernement que les groupes armés auraient perpétré des exécutions extrajudiciaires de civils, et que plusieurs charniers ont été identifiés récemment, d'après des informations publiées par des organisations internationales des droits de l'homme et par les médias.
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