"Nous vous demandons de ne pas prendre l'état de mise en garde comme prétexte pour museler les médias indépendants, ce qui constituerait une grave régression dans le processus démocratique”, a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans Frontières. “Nous vous rappelons que la liberté de la presse est garantie dans la Constitution du Niger".
Le décret a été publié lundi à la suite d’une mutinerie de soldats dans des garnisons de la Région de Diffa, à environ 1500 km à l’est de la capitale Niamey. Il interdit entre autre la propagation, par tout moyen de communication, d'informations ou d'allégations de nature à mettre en cause les opérations de défense nationale. Toute violation de ces mesures entraînera la suspension ou la fermeture provisoire de l'organe de presse et de l'imprimerie l'éditant, ainsi que la saisie du support employé. Toute personne ayant contribué à la diffusion ou publication des informations suscitées sera passible des mêmes sanctions, a indiqué RSF.
L’organisation internationale de protection de la presse a aussi informé que “des journalistes auraient reçu des menaces de la police et du ministre de la Communication”.
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