"Nous ne pouvons plus tolérer d'être marginalisés et sans emploi malgré nos diplômes, uniquement parce que nous sommes handicapés," a déclaré Jean Félix Bamana, 34 ans.
A l'issue de leur défilé, les manifestants ont présenté une liste de leurs revendications à des membres du gouvernement.
"Nous n'avons pas d'indemnités, nous ne sommes pas acceptés comme employés, pourtant nous devons payer très cher nos soins de santé. Il n'y a pas de politique en notre faveur, pas de trottoirs appropriés pour nous," s'est plaint Shindano Kamba, ancien ministre adjoint chargé des affaires sociales, lui-même handicapé.
Tandis qu'il n'existe aucune statistique officielle sur les personnes handicapées en RDC, des chiffres datant d'avant la guerre indiquent que les handicapés représentaient alors 10 pour cent de la population estimée à 50 millions. Cependant, a fait observer M. Shindano, "la guerre a augmenté le nombre de personnes handicapées, victimes des armes de guerre".
La majorité des handicaps en RDC sont dûs à la polio qui, en 1994, touchait encore quelque 8 000 enfants. Depuis, la RDC a accompli d'énormes progrès vers l'éradication de la polio, aucun cas de poliovirus sauvage n'ayant été recensé en 2001.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions