La première phase de la campagne de part et d’autre de la frontière, qui vise 512 906 enfants, se déroulera du 1er au 7 août. Les autres phases s’étaleront sur quatre mois. Les enfants incluent 218 265 du Burkina Faso et 291 641 du Niger.
La décision d’administrer les vaccins a été prise après qu’on ait découvert qu’un enfant était infecté de la polio dans le district de Seba, dans le nord du Burkina Faso, près du Niger, ont indiqué les officiels lundi. Une enquête de l’OMS a confirmé que l’enfant était déjà infecté lorsqu’il est parti du Niger, et qu’il s’était rendu dans un centre de santé au Burkina Faso pour solliciter un traitement.
Avant cet incident, aucun cas de polio n’a été signalé au Burkina Faso depuis quatre ans. «Nous étions dans la phase où un pays, qui n’avait pas eu de cas pendant un nombre donné d’années, peut être déclaré exempt de polio », a souligné à Ouagadougou Chantal Kambire, de l’OMS. « Mais un seul cas peut remettre en question tous les efforts et les acquis enregistrés jusqu’à présent ».
Des responsables des deux pays et de l’OMS se sont rencontrés vendredi à Torodi, au Niger, et sont convenus de vacciner des enfants de moins de cinq dans tous les départements sanitaires à proximité de la frontière dans le but d’éviter toute propagation du virus, a précisé l’OMS.
La campagne de vaccination sera organisée dans les districts de Seba, Gorom et Dori, dans le nord-ouest du Burkina Faso, à Fada et Diapaga, dans le nord-est, ainsi qu’à Kolo, Say et Tera, au Niger.
Le Burkina Faso avait déjà vacciné 2,5 millions d’enfants en 2001, dans le contexte de la campagne « battre en brèche la polio en Afrique » qui a mis des vaccins contre la polio à la disposition de millions d’enfants en Afrique depuis 1988.
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