Les experts de l’Equipe d’Argentine d’Anthropologie Médico-Légale [Equipo Argentino de Antropologia Forense (EAAF – espagnol)]vont faire le relevé/tracé des fosses communes, évaluer la somme d’expertise légale requise pour conduire de nouvelles enquêtes et conseiller sur la manière de préserver les preuves légales, a précisé la MINUSIL. Les trois membres de l’équipe informeront des responsables publics et des militants des droits de l’homme sur la façon dont l’anthropologie médico-légale peut être utilisée pour obtenir des preuves sur des abus des droits.
L’équipe est arrivée en Sierra Leone lundi et devra achever son travail dans quatre semaines, a informé la MINUSIL. Elle a ajouté que les experts proposeront des directives pour de futures enquêtes susceptibles d’appuyer le Tribunal Spécial pour la Sierra Leone et la Commission Vérité et Réconciliation.
La MINUSIL a indiqué que l’équipe aura une semaine de consultation avec des responsables publics ainsi qu’avec des représentants des Nations Unies et des ONG. Elle effectuera un travail de terrain pendant deux semaines et organisera un atelier durant la quatrième semaine.
L’EAAF est une organisation non gouvernementale qui applique l’anthrologie médico-légale dans des enquêtes sur les violations des droits de l’homme. Elle est financée par le Bureau de l’ONU du Haut Commissaire aux droits de l’homme, tandis que son travail en Sierra Leone est facilité par la MINUSIL.
L’anthropologie médico-légale applique des techniques de l’anthropologie physique et de la médecine médico-légale pour résoudre des affaires juridiques au moyen de l’examen des restes de squelette ou apparentés au squelette. L’EAAF exhume ces restes pour établir la cause du décès et pour identifier les victimes.
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