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Kigali pourrait annoncer la levée des restrictions sur les déplacements

Le gouvernement rwandais a annoncé qu'il était prêt à rétablir l'ancien
règlement concernant les déplacements des témoins appelés à témoigner devant
le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), sis à Arusha au nord
de la Tanzanie, si le nouveau règlement en vigueur pose de trop grandes difficultés.

" Nous sommes prêts à revenir à l'ancien système si le tribunal estime que le nouveau règlement en matière d'immigration pose des difficultés. Mais ils doivent le faire savoir de façon officielle, » a déclaré Martin Ngoga, le représentant rwandais auprès du tribunal, cité par Internews.
M. Ngoga répondait aux allégations selon lesquelles le gouvernement rwandais contribuait au retard dans les procès en empêchant les témoins de se déplacer. A la question de savoir si le tribunal déposerait une plainte
officielle, le porte-parole du TPIR, Kingsley Moghalu a indiqué à IRIN, «
Les Rwandais ont le devoir de coopérer avec le tribunal et de faciliter le
déplacement des témoins. C'est leur responsabilité, pas la nôtre ».
M. Ngoga a confié aux journalistes à Arusha que le « nouveau » règlement,
considéré comme l'un des facteurs du retard pris dans deux procès en cours
au tribunal - le « procès de Butare » et celui d'un ancien ministre, Eliezar
Niyitegeka - a toujours été en vigueur pour les citoyens rwandais
ordinaires, et n'est nouveau que pour les témoins du tribunal. Selon ses
propos cités par Internews, Kigali a mis en place des contrôles plus stricts
sur les déplacements au tribunal en réponse aux plaintes concernant le
harcèlement des témoins et les allégations sur la mort de certains témoins après leur comparution devant le tribunal.

Le nouveau règlement, en vigueur depuis deux semaines, impose à chaque
témoin d'être muni d'une carte d'identité, d'une photographie et d'un «certificat de bonne conduite » délivré par leurs autorités locales pour pouvoir obtenir un passeport, a précisé Internews.

Préalablement, tous les noms de témoins figuraient sur un document de voyage temporaire. « Nous avons instauré ce système, en toute bonne foi, et le TPIR ne nous a
jamais fait savoir qu'il posait problème, » d'après M. Ngoga.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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