Dans un message spécial le 16 juin, à l’occasion de la Journée de l’enfant africain, le représentant de l’UNICEF au Nigéria, Christian Voumard, a félicité le gouvernement pour la signature des protocoles internationaux sur les droits de l’enfant, a indiqué l’UNICEF dimanche dans un communiqué.
Il a ajouté néanmoins qu’il faudrait maintenant que ces conventions soient adoptées au niveau national à travers une ratification, stipule le communiqué.
Les textes internationaux relatifs aux droits de l’enfant incluent la Convention sur les droits de l’enfant et la Convention pour l’élimination de toutes les formes de discrmination à l’égard des femmes (CEDAW). Ils sont complétés par la Charte africaines sur les droits et le bien-être de l’enfant. Alors que le Nigéria a signé ces protocoles, son parlement en revanche n’a pas encore passé des lois pour les rendre opérationnels.
Les signataires sont obligés de fournir des structures éducatives et sanitaires à tous les enfants. En outre, les enfants doivent être protégés de toutes les formes d’abus, de violence et d’exploitation tout en créant un environnement pour les parents,la famille au sens large et pour d’autres personnes qui s’occupent des enfants, qui leur permette d’assumer leurs responsabilités vis-à-vis des enfants.
M. Voumard a noté que l’engagement des responsables du gouvernement nigérian a fait que le partenariat de celui-ci avec les organisations internationales lui a permis d’obtenir des résultats significatifs. Ceux-ci incluent l’administration d’un supplément de vitamine A à plus de 70 pour cent des enfants de moins de cinq ans et le fait d’avoir atteint un taux de 98 pour cent de ménages utilisant le sel iodé.
De plus en plus d’enfants, surtout des filles, commencent et finissent leur scolarisation ; la polio est sur le point d’être éradiquée ; il y a eu une plus grande utilisation des moustiquaires traités à l’insecticide pour prévenir le paludisme ; et une campagne soutenue de sensibilisation commence à avoir un impact sur la propagation du VIH/Sida, a-t-il informé.
Mais des défis significatifs restent à relever, a relevé M. Voumard. Parmi eux, le fait qu’avec une incidence de 5,6 pour cent, le VIH/Sida a atteint des proportions épidémiques. Il faudrait également établir des ‘politiques favorables à l’enfant’ et consacrer davantage de ressources pour assure la survie, la protection et le développement des enfants.
"Un défi majeur pour le Nigéria réside dans la nécessité de convertir en loi un projet de loi sur les enfants », précise le communiqué.
Il faudrait consentir plus d’efforts pour améliorer la fréquentation scolaire, en particulier celle des filles, renforcer un système de soins de santé primaire faible oú les pénuries de médicaments et de matériel sont la norme, et réduire les effets négatifs de la malnutrition sur les enfants.
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