Le Centre sous régional de l'ONU pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique centrale, sis dans la capitale camerounaise, Yaoundé, vise à promouvoir les droits de l'homme et à encourager la primauté du droit dans la région.
Il renforcera le travail de plusieurs organisations des droits de l'homme et de la société civile, aidera à la formation et fournira une assistance financière et technique aux organisations non gouvernementales de défense des droits de l'homme.
Le fait d'établir le centre au Cameroun souligne le désir des Nations Unies de promouvoir les droits de l'homme dans les pays d'Afrique centrale, a expliqué Mme Robinson qui effectue une visite de deux jours au Cameroun.
"L'Afrique centrale qui comprend la région des Grands Lacs, [a connu] des conflits armés dont l'impact transfrontière est important. Les conflits ont eu des répercussions négatives sur les droits de l'homme, notamment sur les droits culturels, sociaux, économiques, politiques et civils, ainsi que sur le fonctionnement même des institutions non étatiques et étatiques », a souligné Mme Robinson.
Le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale, Louis-Sylvain Gomba, a promis que la communauté allait collaborer avec le centre sous régional en vue de la promotion des droits de l'homme.
La cérémonie a marqué l'inauguration officielle mais le centre est opérationnel depuis mars 2001. Dirigé par l'éthiopien Teferra Shiawl-Kidanekal, il se penche sur la situation des droits de l'homme en Angola, au Burundi,
au Cameroun, dans la République centrafricaine, au Congo, dans la République démocratique du Congo,
en Guinée équatoriale, au Gabon, au Rwanda et dans la Sao Tomé-et-Principe.
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