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Création d'un ministère de la promotion des droits de l'homme

Le Burkina Faso a créé un ministère de la promotion des droits de l'homme comme « signe de solide engagement en faveur de la protection des droits de l'homme », a déclaré mardi dans une conférence de presse le premier ministre Ernest Paramanga Yonly.

Le ministère, dirigé par le professeur en droit Monique Ilboudo, fait partie d'un nouveau gouvernement de 31 membres nommé par décret présidentiel lundi, à la suite des élections parlementaires du 5 mai. Le ministère remplace un département dirigé par un secrétaire d'état pour la promotion des droits de l'homme.

"[Nous avons donné] pleine autonomie au département ministériel afin qu'il puisse commencer à formuler des politiques et des plans d'action pour la protection des droits de l'homme dans notre pays et permettre au gouvernement de jouer un rôle efficace dans ce domaine », a souligné M. Yonly.

L'ex-secrétaire aux droits de l'homme a été nommé il y a 18 mois au sein du gouvernement d'unité nationale de 36 membres, au plus fort d'une crise sans précédent survenue après l'assassinat du journaliste Norbert Zongo en décembre 1998. Zongo enquêtait sur la mort suspecte du chauffeur du frère du président Blaise Compaoré.

Le nouveau gouvernement n'inclut aucun membre des partis opposants. Le parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès, qui a remporté 57 sièges sur les 111 que compte le parlement, a annoncé la dissolution du gouvernement d'unité nationale pour que « la majorité au parlement gouverne tandis que les partis de l'opposition resteront dans l'opposition ». Le premier ministre a déclaré que le nouveau gouvernement était « constitué en fonction du nouveau contexte politique ».

Trois ministres de l'Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain, de l'opposition, figurent parmi ceux dont les portefeuilles ont été supprimés.

Les partis opposants étaient divisés au sujet de leur participation ou non dans le nouveau gouvernement, mais l'ADF/RDA qui est présidé par Herman Yameogo et a obtenu 17 sièges, a indiqué qu'il « était trop tôt pour quitter le gouvernement car il faut lutter en faveur de nouvelles réformes politiques».



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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