Mme Robinson signale également que des dizaines de femmes auraient été victimes de viols commis par des hommes en uniforme. Elle soutient qu’un grand nombre de jeunes hommes auraient été enlevés des camps pour personnes déplacées dans lesquels ils se trouvaient, ajoutant qu’aucune information concernant leur situation n'est actuellement disponible.
« Je demande au gouvernement de la République du Congo (Brazzaville ) de prendre immédiatement toutes les mesures nécessaires afin d'assurer la sécurité et l'intégrité de la population civile », déclare-t-elle, rappelant que, depuis la fin mars, près de 45 000 civils ont été déplacés de la région de Pool et que l'accès humanitaire des régions les plus touchées a été refusé ces deux derniers mois. Elle a exprimé des craintes particulières à l’égard des 5000 personnes qui se trouvent actuellement dans la ville assiégée de Kindamba, où la nourriture et les médicaments se font de plus en plus rares. Par conséquent, elle exhorte les parties en conflit à assurer aux agences humanitaires un accès libre et inconditionnel, afin qu'elles puissent atteindre les populations qui ont actuellement un besoin urgent d'assistance.
Les hostilités ont éclaté en République du Congo lorsque plusieurs postes militaires de la région de Pool ont été attaqués par les milices dites «Ninja», selon des sources gouvernementales. Des représentants des Ninjas ont pour leur part soutenu que les affrontements ont été provoqués quand ils ont découvert les projets du gouvernement de mettre sous arrestation leur chef, le Révérend Frédéric Bitsangou (aussi connu sous le nom de Ntoumi).
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