Dans un communiqué publié lundi, La Voix des Sans-voix (VSV) a condamné l'exclusion de la presse libre de la couverture médiatique du procès, exigeant que non seulement le procès soit ouvert au public mais qu'il soit aussi diffusé en direct à la radio et à la télévision, "pour que les Congolais sachent la vérité sur la mort" de M. Kabila. Il a averti que tout jugement rendu par le tribunal au terme d'un procès à huis-clos constituerait "une mascarade de procès".
Le procès, qui était à l'origine ouvert au public, a débuté le 15 mars 2002 devant la Cour d'ordre militaire (COM). Le 22 avril, le tribunal a accusé certaines agences de presse privées d'un manque d'objectivité dans leurs reportages, et a ensuite autorisé seulement la presse militaire et les représentants des médias officiels à assister aux audiences. Le 2 mai, pour des raisons de sécurité d'Etat, la Cour est allée plus loin en interdisant l'accès aux journalistes officiels, n'autorisant que la presse militaire.
Bien que les circonstances de sa mort restent mystérieuses, M. Kabila aurait été assassiné par l'un de ses gardes du corps, qui lui-même a été alors tué par d'autres gardes. Une centaine d'hommes et de femmes - des anciens gardes et aides de camp de M. Kabila, ainsi que les épouses et les petites amies des suspects - ont été accusés d'avoir joué un rôle dans l'assassinat de M. Kabila, selon l'Associated Press.
C'est son fils de 30 ans, Joseph Kabila, qui lui a succédé.
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