Les réformes prévues envisagent de permettre aux délinquants mineurs d'effectuer un service communautaire sous surveillance, de suspendre les sentences des femmes enceintes jusqu'à ce qu'elles accouchent et d'introduire un système de parole qui permettra aux prisonniers d'être libérés pour bonne conduite avant la fin de leurs peines, a rapporté le journal ce mardi.
M. Kuuire a informé qu'il y a actuellement 11 200 prisonniers dans le pays pour une capacité pénitentiaire prévue pour 6 500. La congestion dans les prisons est due au fait que la majorité des prisonniers sont des préventionnaires, aurait-il indiqué, ajoutant que des discussions sont en cours avec le Département du Procureur Général et avec le Service Judiciaire sur les moyens d'accélérer l'exécution de la justice.
Le président John Kufuor avait déclaré en avril que les ressources du Ghana étaient limitées et que les prisons n'occupait pas une place importante dans l'ordre des priorités budgétaires. Dans une allocution à l'issue de la prestation de serment des membres du Conseil du Service des Prisons du Ghana dans la capitale, Accra, M. Kufuor a demandé aux administrateurs des prisons du pays d'être innovateurs et d'employer les ressources à leur disposition pour améliorer les conditions, tandis que le gouvernement recherche des financements pour des travaux majeurs de réfection.
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