Elaborées en réponse aux allégations récentes faisant état d'exploitation et d'abus sexuels des bénéficiaires par des travailleurs humanitaires et par les forces de maintien de la paix de l'ONU, ces normes ont été formulées par un comité conjoint d'ONG, des agences de l'ONU, de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) et du gouvernement sierra léonais, a ajouté OCHA.
Les directives exigent que les travailleurs humanitaires et d'aide au développement veillent à la promotion des droits universels de l'homme sans discrimination d'aucune sorte, traitent toutes les personnes avec respect, courtoisie et conformément au droit, et de ne jamais commettre des actions susceptibles d'être préjudiciables sur le plan physique, sexuel ou psychologique.
Les agents humanitaires et d'aide au développement ne doivent jamais tolérer ou participer dans des trafics d'enfants ou de drogues, dans des transactions d'armes ou de diamants. Ils ne doivent jamais abuser de leur position pour retenir une assistance humanitaire ou pour solliciter des faveurs sexuelles, des présents et des paiements. Ils sont également requis de préserver le caractère confidentiel de l'information.
Les violations des normes doivent être promptement communiquées.
« Nous avons le devoir d'adhérer aux normes d'intégrité les plus élevées dans toutes nos actions, tant pendant notre travail qu'en dehors », a déclaré Alan Doss, le coordinateur humanitaire à Freetown. « Il n'y a pas de place dans le monde humanitaire et de l'aide au développement pour quiconque fait une proie de ceux que nous nous sommes engagés à servir. OCHA réitère la politique de tolérance zéro de l'ONU vis-à-vis de ces actes perpétrés par des employés ou par le personnel affilié à l'ONU ».
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions