M. Gongloe, transporté jeudi au SDA Cooper Hospital de Monrovia pour y recevoir des soins médicaux, aurait été sérieusement battu, a des contusions sur tout le visage et s'est plaint de douleurs dans le dos et sur les côtés, ont précisé les sources.
Dans un communiqué de presse mercredi, le Mouvement pour la défense des droits de l'homme (MODHAR), basé à Monrovia, a condamné la détention de M. Gongloe. Il a déclaré : « Cette tendance courante à l'arbitraire, à l'intimidation, à la torture mentale, à la molestation et à la détention faite à la hâte (sans découler d'une enquête) qui caractérise les vagues d'arrestations récentes par la Police Nationale du Liberia, est une violation flagrante des libertés fondamentales de parole et de presse telles que garanties par l'Article 15 de la Constitution libérienne ».
D'autre part, des sources à Monrovia ont annoncé à IRIN jeudi que les autorités auraient fermé les locaux du journal 'The Analyst' et que son personnel se cache. Il n'y a eu aucune confirmation officielle ou démenti immédiat à cet égard.
Les sources ont signalé que le journal a été fermé en vertu de l'Etat d'urgence proclamé le 8 février par le gouvernement du Liberia, qui avait indiqué que des combattants armés se rapprochaient de la capitale, Monrovia, dans l'intention de renverser le président Charles Taylor.
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