"Ce n'est que quand des soldats tuent des civils que vous parlez des droits de l'homme. Les dix-neuf soldats décapités n'étaient-ils pas des êtres humains ? », aurait demandé M. Obasanjo. La PANA a ajouté qu'il a expliqué qu'une opération militaire s'est avérée nécessaire après que les autorités concernées n'ont pu produire les assassins des soldats.
Le 10 octobre 2001, des hommes armés ont tendu une embuscade puis capturé 19 soldats que le gouvernement fédéral avait déployés pour mettre fin à la violence dans le centre du Nigéria entre les membres des ethnies Tiv et Jukun. Quelques jours plus tard, leurs corps mutilés ont été découverts dans une école primaire dans un fief tiv.
Human Rights Watch a rapporté qu'entre le 22 et le 24 octobre 2001, plusieurs centaines de soldats ont tué plus de 200 civils non armés et détruit des biens dans plus de sept bourgs et villages, en guise de représailles pour la mort des soldats. Les personnes mortes aux mains des soldats étaient les victimes d'une punition collective, ciblées simplement parce qu'elles appartenaient au même groupe ethnique, a commenté Human Rights Watch dans son rapport paru le mois dernier. L'organisation a qualifié les tueries d'extrajudiciaires.
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