"Amnesty International craint que si ces problèmes ne sont pas réglés, la crédibilité et l'efficacité du Tribunal spécial s'en ressentent et qu'ils sapent les efforts visant au respect des droits de l'homme et de la primauté du droit en Sierra Leone", a souligné l'organisation de défense des droits de l'homme sise à Londres.
Elle a appelé à ce que "les personnes responsables au premier chef des abus les plus graves [soient] présentées devant la justice, quelle que soit leur position ou obéissance politique, passée ou présente".
Le procureur du tribunal, a souligné Amnesty, devrait jouir d'une indépendance totale pour examiner toutes les preuves et faire comparaître tous les individus portant la plus grande responsabilité pour avoir ordonné les violations du droit international et des crimes commis, contraires au droit de la Sierra Leone.
La date initiale de la juridiction temporaire du tribunal, a-t-elle ajouté, devrait être amendée au 23 mars 1991, de sorte que les responsables de crimes en vertu du droit international pendant la période du conflit soient amenés devant la justice.
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