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Amnesty s’inquiète des informations faisant état d’abus

Amnesty International a exprimé son inquiétude au sujet “d’informations consistantes sur les restrictions à la liberté d’expression et d’assemblée, sur la violence contre des membres des partis politiques, sur les conditions inhumaines et cruelles dans les prisons et sur l’ampleur de l’impunité” au Togo.

Elle a préconisé que, dans la perspective des élections législatives des 10 et 22 mars, les partis politiques devraient publiquement s’engager à préserver les droits de l’homme de tous les Togolais, comme cela est garanti par le droit international en matière des droits de l’homme et par la Constitution. “Les droits de l’homme sont fondamentaux pour le futur du développement politique, économique et social du Togo”, a souligné l’organsation dans un communiqué paru jeudi à l’occasion du lancement du ‘Manifeste sur les droits de l’homme au Togo’ [Le communiqué est disponible sur http://www.amnesty.org.]

"Le Togo va élire une nouvelle législature en mars. Cette élection ne va pas simplement déterminer qui gouvernera le pays, mais elle offrira aussi une occasion au peuple du Togo de dire à ses dirigeants politiques dans quel genre de société il souhaite vivre”, a commenté Amnesty. “La conduite des élections aura aussi un impact important sur la réputation internationale du Togo, notamment sur l’aide étrangère, suspendue en 1993 car le scrutin avait été marqué par des irrégularités et par des abus aux droits de l’homme".

Selon Amnesty, des centaines des membres du personnel civil et militaire du Togo ont été victimes d’exécutions extrajudiciaires durant la décennie écoulée, et le gouvernement n’a pas encore enquêté sur les massacres de 1991, 1993, 1994 et 1998. Les actes de tortures et le mauvais traitement, a ajouté Amnesty, continuent pour ceux qui sont en garde à vue, et les conditions dans de nombreuses prisons mettent en péril la vie des détenus.

Les élections de mars ont été organisées après que l’opposition ait boycotté les législatives de 1999. Confronté à une pression internationale, le gouvernement du Togo a consenti à dissoudre l’Assemblée nationale et à organiser de nouvelles élections, a rappelé Amnesty.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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