démocratique du Congo (RDC) d'augmenter dans des proportions inquiétantes le
nombre d'arrestations arbitraires et de détentions.
Un communiqué de presse publié par l'organisation des droits de l'homme
affirme que la police et les forces de sécurité de RDC continuent de détenir
de manière arbitraire et de maltraiter ceux qui ont critiqué le gouvernement
dirigé par le président Joseph Kabila.
« Le refus de tolérer des voix dissidentes ne présage rien de bon pour le dialogue intercongolais prévu à la fin du mois de janvier 2002. Le dialogue sera réussi s'il permet d'aboutir à la mise en place d'un Etat de droit et à un réel engagement en sa faveur, incluant le droit à la liberté d'expression et d'association, » a indiqué Amnesty.
Bien que le président Kabila ait promulgué un décret en mai 2001 levant l'interdiction sur les activités des partis politiques imposée par son père,
le défunt président Laurent-Désiré Kabila, les activités des partis de l'
opposition continuent d'être régulièrement interrompues, a rapporté Amnesty.
Cinq membres de l'un des principaux partis politiques de la RDC, l'Union
pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ont été arrêtés au début du mois de décembre à la suite d'une réunion visant à planifier une
manifestation dans la capitale congolaise, Kinshasa. Les cinq prévenus sont toujours en détention mais aucune charge officielle n'a encore été retenu contre eux, a ajouté Amnesty.
Parmi d'autres violations des droits de l'homme, Amnesty a cité le cas d'
étudiants battus et fouettés après avoir été arrêtés à la suite d'une
manifestation tenue à Kinshasa en décembre dernier, et celui de sept
étudiants blessés, l'un par balles au cours d'une manifestation dans la
province du Katanga au sud-est du pays. En 2001, plus d'une vingtaine de
journalistes ont été également détenus arbitrairement, pour une période
allant généralement de quelques heures à plusieurs jours, selon Amnesty.
Lors d'une allocution, Joseph Kabila a souhaité que la paix revienne en RDC
en 2002, que tous les citoyens se déplacent librement dans le pays et
profitent des valeurs fondamentales de liberté et d'unité nationale, a
affirmé Amnesty.
« On le prie vivement de donner un sens concret à ces mots, » a conclu l'
organisation.
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