Le ministre rwandais des affaires étrangères, André Bumaya, a déclaré qu'il était regrettable que Human Rights Watch ait clairement montré sa volonté de légitimer l'Armée pour la libération du Rwanda (ALIR), terme collectif regroupant les forces rebelles qui combattent le gouvernement rwandais.
Selon le rapport, appelé "Rwanda: Des règles peuvent limiter les abus", s'il est vrai que de nombreux commandants de l'ALIR ont servi dans les rangs de l'ancienne armée rwandaise (Forces armées rwandaises, FAR), la majorité des officiers ne faisait partie en fait ni des FAR ni des milices Interahamwe, et par conséquent n'avait pas été impliquée dans le génocide de 1994 qui a causé la mort de 800 000 Tutsis et Hutus modérés.
M. Bumaya, contrairement à HRW, a maintenu que tous les commandants de l'ALIR étaient des suspects de génocide recherchés par le Tribunal pénal international pour le Rwanda et par le gouvernement de son pays. "L'ALIR n'est qu'un nouveau nom pour les forces des ex-FAR et des Interahamwe qui ont eu l'intelligence de changer d'identité pour camoufler l'infamie de leur fameux crime," a-t-il affirmé dans des propos cités par l'ARI.
[Le rapport complet de HRW est disponible sur http://www.hrw.org/press/2001/12/rwanda1220.htm]
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