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Enquête sur un fièvre hémorragique virale suspectée

Des investigations concernant une épidémie suspectée de fièvre hémorragique virale ont commencé mercredi au Gabon et en République démocratique du Congo (RDC), a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'agence de l'ONU a été saisie d'informations stipulant que sept personnes, soupçonnées d'avoir contracté la fièvre, sont mortes mardi dans la province d'Ogooue Ivindo, dans le nord-est du Gabon.

Une équipe du ministère de la Santé du Gabon et du Centre International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF), appuyée par un personnel médical militaire et par l'Equipe régionale de l'OMS de réponse épidémique, sont en route vers la province en vue d'une première enquête sur le terrain, a ajouté l'OMS.

La BBC a rapporté mardi qu'une fièvre inconnue s'est déclarée en RDC et chez son voisin le Gabon. Le ministre de la Santé du Gabon, Faustin Boukoubi, aurait dit mercredi, selon Reuters, que six personnes sont mortes de la maladie mystérieuse.

D'après la BBC, la maladie au Gabon était soupçonnée d'être l'Ebola. Dix-sept personnes, a-t-elle ajouté, sont mortes d'une fièvre semblable en RDC et, une équipe d'épidémiologistes a quitté jeudi Kinshasa, la capitale de la RDC, à destination d'Ilebo, dans la province du Kasai Occidental, pour y enquêter.

Auparavant, les deux régions ont été affectées par la maladie Ebola. En 1996, 66 personnes sont mortes dans la province d'Ogooue Ivindo au Gabon. En 1995, 265 sont mortes à Kikwit, dans la province du Kasai Occidental en RDC.

Selon l'OMS, la fièvre hémorragique Ebola qui fut d'abord identifié en 1976 prés de la rivière Ebola en RDC, est l'une des maladies les plus mortelles que l'humanité connaisse. Entre 50 et 90 pour cent des patients infectés meurent. L'Ebola n'a pas de traitement connu et est transmise par un contact direct avec le sang et avec les sécrétions des personnes infectées.

La maladie est souvent caractérisée par une poussée de fièvre soudaine, par une faiblesse, des douleurs musculaires, des maux de tête et une irritation de la gorge, 2 à 21 jours après l'infection, suivis de vomissements, de diarrhée, de démangeaisons, d'arrêt des reins et du foie, et de saignements à la fois interne et externe. La dernière épidémie s'est manifestée l'an dernier dans le nord de l'Ouganda et a fait 170 morts.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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