Dans un communiqué paru mercredi, l'ALJA a indiqué que les mesures du gouvernement contre 'The News' ont été dictées par un article paru à la une du journal, citant un rapport récent d'une commission d'experts de l'ONU ayant enquêté sur le non respect par le Liberia des sanctions de l'ONU imposées au pays.
"Le jour de l'interpellation de M. Tarpeh, le journal avait nommé plusieurs responsables du gouvernement qui, selon le rapport de l'ONU, ont violé l'interdiction de l'ONU en voyageant clandestinement hors du Liberia dans d'autres pays africains et dans des pays européens », a-t-elle noté.
"Selon toutes les indications, la fermeture des publications sans une application appropriée de la loi, et la détention de M. Tarpeh, constituent une violation de la constitution libérienne, laquelle garantit la liberté de parole et de la presse, ainsi qu'une violation de la liberté individuelle de M. Tarpeh", est-il ajouté.
Les deux publications ont été fermées par des agents de l'ordre mardi dernier, le même jour que M. Tarpeh a été arrêté. La Radio Liberia International (RLI), pro-gouvernementale, a cité le ministre adjoint des Finances (chargé des revenus), George Howe, qui a informé que la décision a été prise parce que les deux publications ne s'étaient pas acquittées de leurs obligations fiscales. Les journaux étaient encore fermés jeudi.
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