Le président de la Commission, Gasana Ndoba a indiqué à l'agence que son organisation superviserait la probité des délibérations des 11 000 tribunaux gacaca dans l'ensemble du territoire pendant une période de trois ans. « Auparavant, nous avions reçu un soutien financier et logistique aussi significatif du gouvernement suisse », a-t-il informé.
Avec l'aide matérielle et financière des donateurs, a-t-il poursuivi, la commission sera en mesure d'élargir ses activités aux habitants des zones rurales, qui sont les plus vulnérables aux violations des droits de l'homme. Jusqu'à présent, la commission a pu ouvrir des branches dans les 12 provinces du Rwanda mais, a-t-il relevé, il faudrait des bureaux de districts pour que le processus de démocratisation du pays soit renforcé.
Le Rwanda a recours au système de tribunaux gacaca dans le dessein de se soulager du fardeau des 115 000 suspects du génocide en attente de jugement. En raison des nombres concernés et du manque de juges et d'avocats, il a été largement admis qu'il faudrait des décennies pour que les accusés comparaissent devant des tribunaux réguliers.
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