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Le rapporteur spécial de l'ONU Garreton démissionne pour un nouveau poste

Le rapporteur spécial de l'ONU sur la situation des droits de l'homme en
République démocratique du Congo (RDC), Roberto Garreton, a fait part
mercredi de sa démission, déclarant que ses nouvelles responsabilités de
conseiller des droits de l'homme pour la Commission économique de l'Amérique
latine et des Caraïbes étaient incompatibles avec le statut d'expert
indépendant requis par ses anciennes fonctions.

L'avocat chilien a également écrit au président congolais Joseph Kabila et au Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, pour les aviser de sa démission.

Dans un communiqué émis par son bureau à Genève, M. Garreton a annoncé que la
Commission de l'ONU sur les droits de l'homme devrait rapidement désigner son successeur. Il a rappelé qu'une autre mission onusienne des droits de l'homme devait effectuer une visite en RDC au début de 2002 pour enquêter sur les accusations de massacres et de violations des droits de l'homme perpétrés dans le pays entre 1996 et 1997.

Il a souligné qu'il n'y avait aucune limitation prévue par la loi empêchant
de poursuivre en justice "ces crimes contre l'humanité", ajoutant que la
réconciliation en RDC et dans la région des Grands Lacs ne réussirait pas tant que le cycle de l'impunité ne serait pas brisé.

"L'identification et la traduction en justice des individus responsables de
ces massacres seront une étape importante dans ce processus, et il est impératif que la vérité soit établie pour les milliers d'hommes, de femmes et d'enfants tués," a-t-il dit.

Suite à sa démission, M. Garreton a publié une lettre ouverte au peuple
congolais dans laquelle il a remercié ceux qui l'avaient soutenu durant son
mandat de rapporteur spécial.

M. Garreton avait été nommé rapporteur spécial en RDC en 1994. Depuis, il
avait effectué neuf missions dans le pays, la dernière remontant à la période du 19 juillet au 2 août. L'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo de Laurent Désiré Kabila lui avait interdit de visiter le pays après la publication d'un rapport dans lequel il soulignait que des milliers de réfugiés rwandais avaient été massacrés en 1996 et 1997.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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