dimanche les deux stations de télévision et de radio qu'il avait confisquées en septembre 2000.
L'une des stations, Radio-Télévision Kin-Malebo (RTKM), appartenant au
ministre de l'information du défunt président congolais Mobutu Sese Seko,
Aubin Ngongo Luwowo, avait été saisie sur l'ordre du ministre de la
communication du défunt président Laurent-Désiré Kabila, Dominique Sakombi Inongo, qui accusait le propriétaire de la station d'avoir utilisé des fonds publics pour acheter du matériel.
L'autre station, CanalKin, avait été saisie car elle appartenait à
Jean-Pierre Bemba, le chef du mouvement de l'opposition armée, le Mouvement pour la libération du Congo. Un mois plus tard, les stations avaient été respectivement rebaptisées RTNC 4 et RTNC 3 (Radio télévision nationale congolaise), permettant ainsi à l'Etat congolais d'avoir la main mise sur les stations de radio et de télévision.
Lundi, le bureau de Kinshasa de l'ONG pour la défense de la liberté de la
presse, Journaliste en danger, a fait savoir qu'il "se félicitait du courage
politique du ministre de la communication, Kibaya bin Karubi, et saluait cette décision qui met fin à un abus de pouvoir ayant conduit à une violation flagrante de la liberté de la presse et des droits de la propriété privée."
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