les disputes inutiles et en gardant les yeux fixés sur l'objectif à atteindre - la mise en place d'un système démocratique et participatif".
Publié lundi, le rapport exhorte les parties à coopérer avec la mission de
l'ONU en RDC, la MONUC, en l'informant de la présence de groupes armés. Cela
permettrait, précise-t-il, à la MONUC de désarmer ces groupes et d'entamer la démobilisation des enfants soldats.
M. Garreton recommande aussi que le gouvernement congolais restaure le régime du droit, autorise le retour des chaînes de télévision et de radio
interdites, s'abstienne d'attaquer les médias, cesse de soutenir les milices
Mayi-Mayi, adopte des lois pour l'application de tous les accords conclus lors de la dernière conférence nationale sur les droits de l'homme, et donne la priorité aux normes internationales sur les droits de l'homme par rapport aux lois nationales.
En ce qui concerne les pays violant l'intégrité territoriale de la RDC, M.
Garreton recommande qu'ils se soumettent aux résolutions du Conseil de sécurité sur le retrait de la RDC et la démilitarisation de Kisangani,
s'abstiennent d'exploiter les ressources naturelles du Congo et restituent ce qu'ils ont exploité illégalement.
Par ailleurs, M. Garreton suggère que les groupes de l'opposition armée, à
savoir le Rassemblement congolais pour la démocratie et le Mouvement pour la
libération du Congo, cessent toute coopération avec les armées violant la
souveraineté de la RDC, qu'ils mettent un terme immédiat aux actes de terreur
perpétrés contre la population congolaise, qu'ils suspendent toutes les initiatives conduisant à la division du pays et qu'ils annulent toutes les mesures déjà prises à cet effet.
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