Le projet, dont la moitié des bénéficiaires ciblés sont des filles, couvre cinq villages du district de Tillaberi, au sud-ouest du Niger, a précisé à IRIN l'administrateur national de l'IPEC, Ibrahim Souley Balla. Les enfants, certains notamment âgés d'à peine six ans, travaillent principalement dans la céréaliculture, où ils sont confrontés à des conditions difficiles comme de longues heures de travail. L'IPEC a offert un moulin à la région, réduisant ainsi la nécessité de ce type de labeur manuel, effectué par quelque 1 400 mineurs qui y sont enregistrés.
Un montant de 28 000 dollars a été alloué à ce projet d'une année, a ajouté M. Balla. Les 500 enfants vont commencer l'école le 1er octobre, date de la rentrée scolaire, dans les villages de Finari, Ganie, Neini, Foule et Yelwani-Goungou.
L'IPEC avait également lancé en juillet un projet de dix mois visant à mettre fin au travail des enfants dans le premier abattoir de Niamey, la capitale du Niger, et à scolariser les enfants. Près de 340 mineurs travaillent dans l'abattoir, a poursuivi M. Balla. Deux autres projets seront bientôt lancés. L'un tentera de récupérer des enfants travaillant dans les mines d'or à Tillaberi, tandis que l'autre, à Birni-N'Konni à proximité de la frontière avec le Nigeria, ciblera des enfants de la rue qui, selon M. Balla, sont engagés dans la prostitution, les drogues et dans d'autres activités illégales.
"La situation est critique" au Niger, où seulement 35 pour cent des enfants en âge scolaire sont effectivement scolarisés, a encore informé M. Balla. L'IPEC et ses partenaires accordent la priorité à l'éducation en tant que moyen de remédier au travail des enfants, a-t-il expliqué.
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