intercongolais. "Juste à l'heure où la communauté internationale invite les leaders congolais de la société civile à donner leur avis sur la façon dont la paix peut être garantie, le RCD essaye de les museler," a indiqué Alison Des Forges, conseillère principale pour la région des Grands Lacs dans la division Afrique de HRW. "Si le dialogue intercongolais doit fonctionner," a
commenté Mme Des Forges, "les militants - tels que les leaders de l'opposition politique - doivent être libres de communiquer entre eux, d'exprimer leurs opinions en public et de se déplacer. Le RCD-Goma doit garantir ces droits élémentaires, même à ceux qui affichent des opinions différentes des leurs." Le HRW a appelé le mouvement rebelle à "mettre un terme immédiat au harcèlement et aux menaces contre les militants des droits de l'homme et de la société civile, et en particulier à libérer immédiatement ceux qui sont retenus prisonniers uniquement pour leurs opinions ou les activités qu'ils ont menées au nom de leurs organisations. Le RCD-Goma devrait enquêter sur toutes les informations de torture et de mauvais traitement des détenus et exiger des comptes aux responsables."
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