Annoncé par le ministre canadien des affaires étrangères, John Manley et par la ministre de la coopération internationale, Marina Minna, le don répond à un appel du Secrétaire Général de l'ONU, Kofi Annan. Une partie de ce montant servira à payer les experts canadiens au sein du tribunal et à contribuer au rétablissement du régime du droit en Sierra Leone, a rapporté l'Agence canadienne pour le développement international (ACDI)
"Le fait de rendre des comptes pour les génocide, les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre est une composante importante de l'ordre du jour du Canada en matière de sécurité humaine", a commenté M. Manley. "En créant un instrument pour que les individus rendent des comptes, le tribunal spécial contribuera à briser le cycle du conflit et à jeter les bases de la promotion et de la protection des droits de l'homme en Sierra Leone".
Mme Minna a affirmé quant à elle: "L'établissement du tribunal spécial enverra également un puissant message, tant dans le pays qu'au niveau international, que l'impunité ne sera plus tolérée".
Le tribunal, dont le siège sera situé à Freetown, la capitale de la Sierra Leone, jugera des individus portant la plus grande responsabilité dans des crimes tels que meurtre, torture et esclavage sexuel, mutilation, prise d'otage, agression contre des civils et des casques bleus, ainsi que les abus contre les enfants, commis à partir du 30 novembre 1996.
L'ONU estime qu'il faudrait 56,8 millions de dollars pour le fonctionnement du tribunal pendant trois années. Jusqu'à présent, l'organisation internationale a reçu des annonces de contribution pour 35,8 millions de dollars, ce qui suffirait à couvrir les dépenses de la première année et d'une partie de la deuxième et de la troisième années.
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