M. Garreton a manifesté son inquiétude pour quelque 88 détenus dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de feu l'ancien président Laurent-Désiré Kabila. Il a aussi informé Joseph Kabila de son intérêt à établir une commission d'enquête sur les massacres qui auraient été perpétrés dans l'est de la RDC durant la guerre de 1996-1997 visant au renversement de l'ancien chef d'Etat de la RDC, Mobutu Sese Seko, également décédé. "Le président m'a assuré de son entière coopération concernant la conduite de l'enquête", a affirmé M. Garreton.
Invité par les journalistes à donner son opinion sur un éventuel tribunal chargé d'enquêter sur les massacres qui se produiraient à l'heure actuelle dans l'est de la RDC, M. Garreton a répondu qu'il "appuierait toute approche possible qui punirait les crimes contre l'humanité", si elle jouit d'un "soutien adéquat de la communauté internationale".
Roberto Garreton a aussi rencontré lundi le ministre adjoint aux affaires étrangères, Msimua Bisharua, a rapporté la télévision publique congolaise. Il a informé qu'ils avaient discuté d'une décision de la commission des droits de l'homme de l'ONU tendant à ne pas effectuer d'enquête sur les droits de l'homme au Rwanda. Dans une réunion le même jour avec le ministre de l'intérieur de la RDC, Mira Ndjokou, les discussions ont tourné autour de l'interprétation des lois régissant les partis politiques. M. Ndjokou a informé M. Garreton que les anciens partis politiques pourraient reprendre leurs activités dès qu'ils auront mis à jour leur dossier au ministère de l'intérieur, conformément à la loi. Ultérieurement, lors d'un entretien avec le ministre de la justice, Masudi Ngele, les discussions étaient centrées sur l'évolution des cas de certains détenus.
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