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Un accord pour réduire le prix des ARV de deuxième ligne

Bill Clinton UN
The Clinton Foundation has enabled two million people to access ARVs
La Fondation Clinton a annoncé avoir conclu des accords avec deux compagnies pharmaceutiques pour baisser le prix des antirétroviraux (ARV) de deuxième ligne à moins de 500 dollars par an et par patient, et pour réduire le prix d’un médicament clé contre la tuberculose (TB) à un dollar la dose.

« L’annonce [le 7 août] contribuera à s’assurer que nous continueront à soutenir le traitement à vie et mieux traiter les patients [infectés] à la fois par le VIH et la TB, deux étapes essentielles pour changer le cours de l’épidémie mondiale de VIH/SIDA », a dit l’ancien président américain Bill Clinton, depuis le siège de sa fondation à New York.

A partir de 2010, la compagnie pharmaceutique Mylan et sa filiale, Matrix, mettront en vente quatre ARV de deuxième génération – atazanavir, ritonavir, tenofovir et lamivudine – au prix de 425 dollars par an et par patient.

Le produit développé par Matrix permettra aux patients de prendre trois pilules une fois par jour, au lieu de cinq comprimés ou plus, deux fois par jour. Ce produit inclura également pour la première fois la version du ritonavir ne nécessitant pas de réfrigération permanente, ce qui rend son transport et sa distribution beaucoup plus facile dans les pays en développement.

Le géant pharmaceutique Pfizer réduira le prix de son rifabutin de 60 pour cent et en élargira la disponibilité. Ce médicament est utilisé pour traiter les patients tuberculeux qui sont sous ARV de deuxième ligne. La TB est la principale cause de décès parmi les personnes vivant avec le VIH.

« Pour l’instant, les ARV de deuxième ligne au Kenya coûtent 1 000 dollars par personne et par an, tandis que les premières lignes coûtent moins de 100 dollars », a dit James Kamau, coordinateur du Treatment access movement au Kenya, et qui est sous ARV de première ligne depuis huit ans.

« Même si 10 pour cent des quelque 260 000 personnes sous ARV avaient besoin de médicaments de deuxième ligne à l’heure actuelle, cela coûterait plus cher de les mettre sous ARV de deuxième ligne que [ce que coûte le traitement] de tous ceux qui sont sous ARV de première ligne ».

Réduire le coût des médicaments de deuxième ligne sauvera un nombre incalculable de vies, a-t-il dit. « Cette réduction des prix est une nouvelle fantastique ».

En 2008, l’Organisation mondiale de la santé a estimé que seulement deux pour cent des patients dans les pays à revenus faibles et intermédiaires étaient sous traitement de deuxième ligne, mais que ce chiffre augmenterait dans la mesure où chaque année, environ trois pour cent des patients passent du traitement de première à la deuxième ligne.

kr/kn/he/ail

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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