"Il n’y a pas de menace immédiate contre Goma et aucune route n'a été coupée", a déclaré vendredi à IRIN Sylvie Dossou, une fonctionnaire du BCAH chargée des affaires humanitaires dans la capitale kenyane, Naïrobi. Le BCAH s’attend néanmoins à ce que des "dommages considérables" soient infligés au Parc national de Virunga, où est localisé le volcan.
Le cratère du volcan s’est fracturé d’est en ouest et la lave continuait de couler, selon le BCAH. La fontaine de lave se trouvait entre 100 et 200 mètres du cratère et ne semblait nullement s’affaiblir, dit-elle.
Pendant ce temps, un panache de fumée s’est élevé, non loin de là, du volcan Nyaragongo, dont l'éruption du 17 janvier dernier avait causé des dommages considérables à la ville de Goma. La lumière de la lave incandescente continuait de se réfléchir autour du volcan Nyaragongo, où les volcanologues s’empressaient de vérifier le niveau de la lave, d’indiquer le BCAH. Une équipe d’évaluation de l’ONU se préparait à inspecter les deux volcans, en utilisant des hélicoptères fournis par la Mission des Nations Unies en RDC, toujours selon le Bureau.
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