Le président Fradique de Menezes s'exprimait jeudi devant la première session du septième parlement de la Sao Tomé-et-Principe. LUSA a indiqué qu'il avait « condamné avec véhémence le phénomène préjudiciable de compromettre le devoir de voter librement en payant d'importantes sommes d'argent et des biens ». Il a ajouté : « Ceci nuit au principe du suffrage universel ».
Le nouveau parlement, élu le 3 mars, est composé du Mouvement de libération de Sao Tomé-et-Principe (MLSTP - abréviation portugaise), d'opposition, qui dispose de 24 sièges, du Mouvement de la force démocratique pour le changement /Parti de la gouvernance démocratique (MDFM/PCD, qui a 23 sièges, et de la coalition Ue-Kedadji coalition (huit sièges).
LUSA a précisé que pendant la course aux élections, le MLSTP a été accusé par ses adversaires de recevoir un appui financier du parti angolais au pouvoir, le MPLA. Pour sa part, le MLSTP a accusé la coalition MDFM/Ue-Kedadji de M. Menezes d'être appuyée par Taïwan et par le Nigéria.
M. Menezes a convoqué des élections à l'issue d'un désaccord avec son premier ministre d'alors, Gilherme Posser da Costa (MLSTP), sur la composition du nouveau gouvernement, et après être passé outre le parlement pour former un gouvernement « d'initiative présidentielle » le 26 septembre 2001.
Sao Tomé-et-Principe est un archipel de 150 000 habitants au large du Gabon, en Afrique de l'Ouest.
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