Samuel Balogun, porte-parole de l'unité de police chargée du recyclage des bombes, a indiqué mercredi que les engins ont été récupérés sur un rayon de trois milles autour de la Caserne militaire d'Ikeja, au nord de Lagos, où était située l'armurerie.
"Jusqu'à présent, nous avons récupéré 1 350 engins non explosés, mais on continue à en chercher d'autres", a déclaré M. Balogun à des journalistes. Il a incité les habitants à une très grande prudence concernant des objets étrangers dans leurs quartiers, et à informer immédiatement la police s'ils découvrent de tels objets. Les habitants,
a-t-il suggéré, doivent s'abstenir en particulier de brûler des buissons ou des déchets et ce, dans le but d'éviter l'explosion de munitions encore non découvertes.
Plus de 1 000 personnes sont mortes dans la catastrophe d'Ikeja, d'après les bilan officiel. La plupart des victimes habitaient à Oshodi-Isolo, un quartier jouxtant la base militaire, et se sont noyées dans les eaux profondes d'un canal de drainage alors qu'elles tentaient de fuir les explosions.
Une équipe d'experts américains et britanniques de recyclage des bombes se trouve au Nigéria depuis plus de deux semaines pour aider ses homologues nigérians à récupérer et à faire détoner les munitions non explosées. L'Attaché américain à la défense au Nigéria, le Colonel Victor Nelson, a récemment déclaré aux journalistes que 60 autres experts militaires américains arriveraient bientôt dans le pays pour aider avec les engins non explosés.
"L'Amérique apporte au Nigéria une assistance équivalent à plus d'un million de dollars. Une partie de l'assistance couvre la formation des experts et l'évaluation des facilités de stockage », a conclu M. Nelson.
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