"La mort infortunée de ceux que nous sommes venus enterrer aujourd'hui demeurera comme une plaie dans notre conscience collective en tant que nation », a déclaré le gouverneur de Lagos, Bola Tinubu, lors des funérailles, retardées pendant deux semaines pour permettre aux parents d'identifier les corps et de les enterrer en privé.
Il ne s'agissait pas de toutes les victimes de la catastrophe et, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance, la Croix-Rouge nigériane et le gouvernement de Lagos conduisent des programmes pour retrouver les traces et pour réunifier les personnes disparues et leurs familles. Le porte-parole de la Croix-Rouge, Patrick Bawa a récemment indiqué à IRIN que, d'après toutes les informations recueillies par l'organisation, près d'une centaine de personnes sont encore portées disparues. « Nous pensons qu'un bon nombre d'entre elles peut avoir été retrouvé par leurs familles sans que celles-ci nous en informent », a-t-il déclaré.
Le président Olusegun Obasanjo a ordonné une enquête sur les circonstances ayant conduit à la catastrophe, qui s'est produite dans la Caserne militaire d'Ikeja. Il a promis que les résultats de l'enquête seront rendus publics. D'après M. Obasanjo, des fonds avaient été mis à disposition pour rénover le dépôt de munitions vétuste, mais cela n'a pas été fait avant la catastrophe.
'The Vanguard', un journal nigérian, a rapporté samedi qu'un rapport préliminaire de l'enquête officielle sur la catastrophe indique que celle-ci a été déclenchée par un sabotage. Le rapport signale aussi qu'une grande quantité d'armes et de munitions a également été cambriolée de l'armurerie d'Ikeja.
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