1. Accueil
  2. West Africa
  3. Nigeria

Les victimes des explosions enterrées, mais certaines sont toujours portées disparues

Les corps non réclamés de 120 victimes d'une catastrophe provoquée par des explosions le 27 janvier dans un dépôt de munitions à Lagos ont été enterrés samedi. Ils ont eu un enterrement collectif sur la rive d'un canal dans lequel la majorité du millier de victimes sont mortes alors qu'elles tentaient d'échapper aux bombes qui explosaient et aux éclats d'obus. Les 120 cercueils, recouverts d'un nigérian, ont été placés dans une seule tombe.

"La mort infortunée de ceux que nous sommes venus enterrer aujourd'hui demeurera comme une plaie dans notre conscience collective en tant que nation », a déclaré le gouverneur de Lagos, Bola Tinubu, lors des funérailles, retardées pendant deux semaines pour permettre aux parents d'identifier les corps et de les enterrer en privé.

Il ne s'agissait pas de toutes les victimes de la catastrophe et, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance, la Croix-Rouge nigériane et le gouvernement de Lagos conduisent des programmes pour retrouver les traces et pour réunifier les personnes disparues et leurs familles. Le porte-parole de la Croix-Rouge, Patrick Bawa a récemment indiqué à IRIN que, d'après toutes les informations recueillies par l'organisation, près d'une centaine de personnes sont encore portées disparues. « Nous pensons qu'un bon nombre d'entre elles peut avoir été retrouvé par leurs familles sans que celles-ci nous en informent », a-t-il déclaré.

Le président Olusegun Obasanjo a ordonné une enquête sur les circonstances ayant conduit à la catastrophe, qui s'est produite dans la Caserne militaire d'Ikeja. Il a promis que les résultats de l'enquête seront rendus publics. D'après M. Obasanjo, des fonds avaient été mis à disposition pour rénover le dépôt de munitions vétuste, mais cela n'a pas été fait avant la catastrophe.

'The Vanguard', un journal nigérian, a rapporté samedi qu'un rapport préliminaire de l'enquête officielle sur la catastrophe indique que celle-ci a été déclenchée par un sabotage. Le rapport signale aussi qu'une grande quantité d'armes et de munitions a également été cambriolée de l'armurerie d'Ikeja.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

Partager cet article

Get the day’s top headlines in your inbox every morning

Starting at just $5 a month, you can become a member of The New Humanitarian and receive our premium newsletter, DAWNS Digest.

DAWNS Digest has been the trusted essential morning read for global aid and foreign policy professionals for more than 10 years.

Government, media, global governance organisations, NGOs, academics, and more subscribe to DAWNS to receive the day’s top global headlines of news and analysis in their inboxes every weekday morning.

It’s the perfect way to start your day.

Become a member of The New Humanitarian today and you’ll automatically be subscribed to DAWNS Digest – free of charge.

Become a member of The New Humanitarian

Support our journalism and become more involved in our community. Help us deliver informative, accessible, independent journalism that you can trust and provides accountability to the millions of people affected by crises worldwide.

Join