La politique actuelle a eu "un effet dévastateur sur certaines réserves clé surtout sur celles vivant dans des eaux profondes et sur des espèces côtières, prisées par les consommateurs européens", a-t-il précisé dans un rapport intitulé ‘Réformes économiques, libéralisation du commerce et environnement: une synthèse des projets du PNUE dans le pays’.
La pêche, a-t-il ajouté, a changé des espèces consommées localement à celles destinées à l’exportation.
L’agence des Nations Unies a indiqué que la nouvelle recherche a montré que les pays en voie de développement qui ont ouvert leurs eaux territoriales aux flottes étrangères, perdraient bien plus qu’ils ne gagneraient. L’Argentine, a-t-elle affirmé, est un autre "fort" exemple où la quantité de poissons capturés depuis 1997 " diminue de façon dramatique", résultat de la surexploitation des réserves clé.
"Certains pays en développement qui ont un niveau raisonnable de réserves, en recherchant des gains étrangers pour payer leurs dettes et stimuler leur croissance, ont conclu des accords de pêche qui autorisent les flottes de pêcher étrangères dans leurs eaux territoriales", a indiqué le directeur exécutif du PNUE Klaus Toepfer.
L’agence des Nations Unies a recommandé une série de mesures à prendre pour remédier à la situation notamment l’institution possible de quotas, des prix plus élevés pour les flottes de pêche étrangères et la suspension des accords si les réserves s’épuisent dangereusement.
Le rapport est disponible sur
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