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Des essais testent l’efficacité des diaphgrames contre le VIH

[South Africa] Delmas residents wait their turn at a clinic. [Date picture taken: 2005/09/23] IRIN
Le diaphgrame pourrait permettre aux femmes de contrôler leur sexualité
Des essais cliniques sont actuellement menés en Afrique du Sud et au Zimbabwe afin de déterminer si le diaphgrame, un moyen de contraception féminin, pourrait contribuer à protéger les femmes contre le VIH/SIDA. Le diaphgrame est un capuchon en latex en forme de dôme qui peut être inséré dans le vagin six heures avant le rapport sexuel pour éviter les grossesses. Pour prouver l’efficacité des diaphgrames dans la prévention du VIH, l’institut de recherche Ibis, basé aux Etats-Unis, a initié un certain nombre d’essais en Afrique australe, un projet appelé MIRA pour Méthodes pour améliorer la santé reproductive en Afrique. Des experts de la santé ont pourtant insisté sur le fait que les diaphgrames pourraient ne pas éliminer complètement le risque de contamination au VIH. Le col de l’utérus abritant une forte concentration de récepteurs VIH, il pourrait être la principale porte d’entrée du virus et des infections sexuellement transmissibles (IST). Les chercheurs pensent que le protéger par un diaphgrame, qui servirait de barrière, pourrait réduire les risques d’infection. L’étude MIRA a démarré en octobre 2003 dans quatre sites de recherche, et notamment l’école de médecine de l’Université d’Harare, la capitale du Zimbabwe, la clinique prénatale Chris Ani Baragwanath de Soweto, près de Johannesbourg et deux lieux de rencontre à Durban, en Afrique du Sud. Le Conseil de recherche médicale, MRC, en Afrique du Sud conduit des essais dans ces deux sites, un est situé à Umkomaas, sur la côte sud de la province du KwaZulu-Natal, et l’autre à Bothas Hill, une région semi-rurale située à 30 kilomètres à l’ouest de Durban. Un total de 5 000 personnes séronégatives, des femmes sexuellement actives âgées de 19 à 49 ans, participent à ces essais : la moitié d’entre elles a été sélectionnée pour recevoir un diaphgrame et un gel lubrifiant. Toutes les participantes ont été soignées pour les IST dont elles pouvaient souffrir, avant de recevoir des conseils et des préservatifs masculins. Elle sont testées au VIH tous les trois mois. Les chercheurs souhaitent évaluer si les femmes qui utilisent les diaphgrames et le gel ont des taux d’infection au VIH ou aux IST plus bas que le groupe des femmes qui n’utilisent pas ce mode de contraception. Ils contrôlent également si les femmes peuvent supporter les diaphgrames sur de longues durées. “Les premiers résultats sont attendus début 2007”, a dit Naomi Lince, la responsable du projet MIRA. Selon Gita Ramjee, de MRC, le principal enquêteur du projet MIRA, des résultats préliminaires ont révélé que “les femmes aimaient utiliser les diaphgrames”. Contrairement aux préservatifs féminins, les femmes peuvent utiliser les diaphgrames à l’insu de leurs partenaires, ce qui est particulièrement important lorsqu’elles sont dans l’incapacité de négocier des rapports protégés. “Le principal défaut des préservatifs féminins, qui nuit à son acceptation, est qu’ils sont visibles”, a dit Gita Ramjee, ajoutant qu’il devenait crucial de mettre au point des méthodes alternatives pour protéger les femmes contre le VIH. Le principal inconvénient des diaphgrames est qu’ils ne sont pas disponibles gratuitement dans les centres de planification familiale et doivent être prescrits par un gynécologue. Leur coût peut également les mettre hors de portée de la plupart des femmes sud-africaines, qui devraient payer entre 16 et 31 dollars pour un diaphgrame et entre 9.40 et 11 dollars pour du gel lubrifiant. Néanmoins, une femme peut garder son diaphgrame pendant environ deux ans.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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