Au cours de sa visite au Tchad, la semaine dernière, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon s’était rendu sur le site du Lac Tchad, l’un des symboles les plus marquants de la détérioration de l’environnement en Afrique.
« Je suis venu ici pour voir le lac et constater par moi-même les conséquences de la désertification et du réchauffement climatique », a indiqué M. Ban.
En moins de 30 ans, l’étendue du Lac Tchad est passée de 25 000 km2 à 2 000 km2. Quelque 25 millions de personnes vivent encore autour du bassin du lac, bon d’entre elles étant réduites à regarder, impuissantes, les embarcations échouées et une terre aride qui était autrefois recouverte d’eau.
Photo: UNEP |
Etendue du Lac Tchad en 2001 |
Pour les chercheurs, les graves sécheresses et la forte demande en eau, pour les besoins de l’agriculture, sont les principales causes de la réduction de l’étendue du lac.
« C’est un problème qui doit faire l’objet d’un important programme international », a dit M. Ban. « Notre espoir est de voir les Nations Unies et la communauté internationale lancer un grand programme de sauvegarde du Lac Tchad ».
Depuis 2003, les pays membres de la Commission du bassin du Lac Tchad, qui ont en commun les rives du lac – Cameroun, Tchad, Niger et Nigeria –, ont lancé un projet de restauration du lac et sollicitent une aide financière de la communauté internationale pour sauvegarder le lac.
Ce projet consistait au transfert des eaux de l’Oubangui, un fleuve régional, vers le bassin Lac Tchad, à travers un canal navigable.
La Banque mondiale et Fonds pour l'Environnement Mondial financent déjà des projets de renouvellement de l’écosystème.
dd/nr/np/ads
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions