Le premier projet, d'une valeur totale de 4,41 millions d'euros, vise à renforcer les capacités des deux institutions offrant une formation en gestion des ressources naturelles en Afrique centrale: l'Ecole nationale des eaux et forêts au Gabon et l'Ecole régionale post-universitaire d'aménagement et de gestion intégrée des forêts tropicales en République démocratique du Congo. Il permettra de fournir une assistance technique, d'améliorer les programmes et le contenu des formations et de mieux gérer le personnel enseignant.
Dans un communiqué, la CE a rapporté que la dimension régionale de l'opération était une composante importante du projet, puisque les deux écoles ont contribué à la création du Réseau des institutions de formation forestière et environnementale d'Afrique centrale, qui regroupe au niveau régional les institutions les mieux connues dans ce secteur, afin d'éviter toute duplication de leur travail. En outre, le projet permettra de renforcer les liens entre les institutions appartenant au réseau, avec des échanges entre formateurs et l'harmonisation des procédures de recrutement des étudiants, ainsi qu'en adaptant les programmes des formations en fonction des débouchés professionnels potentiels.
"Les forêts d'Afrique centrale sont indispensables pour l'avenir économique et écologique de la région et la planète entière. Elles peuvent être qualifiées à juste titre de "pétrole vert" et elles représentent la base de toute politique de développement durable," a indiqué la CE.
Le second projet, un partenariat entre la CE et le Ministère de la planification et de la programmation du développement du Gabon, d'un coût total de 2,3 millions d'euros - dont 1,7 million sera alloué par la CE - se penchera sur l'étude des espèces animales indigènes d'Afrique centrale - éléphants de forêts, gorilles, tortues et baleines. Des études spécifiques seront menées sur la structure démographique et la dynamique des populations de ces espèces, sur leur état de conservation actuel et les raisons de leur répartition géographique.
"La conservation de la biodiversité en Afrique centrale n'est pas seulement d'une importance écologique internationale mais elle offre aussi une source potentielle de revenus à travers le développement de l'écotourisme," a ajouté la CE.
La CE a de nouveau souligné l'importance de la coopération régionale dans ce projet, qui inclura des sites transfrontaliers et s'appuiera sur les résultats d'études similaires réalisées dans d'autres pays d'Afrique centrale. D'où également une dimension de partenariat essentielle, par le biais d'un réseau régional important impliquant des organisations de recherche et de conservation de l'environnement, des groupes de la société civile et de la communauté locale, des opérateurs économiques liés au secteur du tourisme ainsi que des structures gouvernementales.
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