Quatre jours après que le bateau sénégalais ‘Le Joola’ ait chaviré au large de la côte de la Gambie en haute mer, les équipes de sauvetage ont abandonné les recherches des survivants à l’intérieur de la coque renversée, en déclarant qu’il était peu probable d’en retrouver d’autres.
La recherche des corps va continuer car il semblerait que certains sont coincés dans le bateau, ont indiqué à IRIN des sources dans la capitale gambienne Banjul. On craint cependant que certains aient commencé à se décomposer, ce qui rendra l’identification difficile.
La BBC a cité l’un des scaphandriers dirigeants les opérations de sauvetage, Haidar el Ali, qui aurait indiqué mardi que 262 corps ont été extirpés du ferry renversé mais que 400 autres y sont encore bloqués.
Les autorités sénégalaises ont souligné qu’un millier de personnes au moins se trouvaient sur le bateau. Selon le cabinet du premier ministre, qui diligente une commission d’enquête sur l’accident, quelque 185 passagers qui étaient montés à bord du vaisseau lors d’une deuxième halte, n’avaient pas été comptés dans les premiers bilans.
Le vaisseau avait une capacité d’un peu plus de 500 passagers, ont déclaré des officiels à IRIN.
Les médias locaux ont rapporté que des inhumations collectives des victimes avaient commencé en Casamance, une région du sud du Sénégal. Ils ont aussi signalé que la colère se fait de plus en plus ressentir à l’égard du gouvernement sénégalais, qui a été accusé de négligence.
Le gouvernement a reconnu sa responsabilité dans la catastrophe.
"Le bateau a sombré à une vitesse effrayante », a témoigné samedi dernier Lamine Cisse, un des survivants. J’entends encore très fort et clairement les cris désespérés des femmes et des enfants. Cela va me hanter pour le restant de ma vie ».
La plupart des passagers disparus étaient Sénégalais. Les autres passagers étaient issus de la Guinée-Bissau et de la Gambie, de la France et de l’Espagne. Des navires de la Gambie et de l’Italie se sont joints à la recherche des rescapés potentiels et des corps.
‘Le Joola’ assurait la liaison entre Dakar, la capitale du Sénégal, et Ziguinchor, la capitale de la Casamance, au sud du pays, jusqu’au jour du drame.
Le Secrétaire-Général de l’ONU Kofi Annan a exprimé sa tristesse lundi devant la tragédie.
"Le Secrétaire-Général est profondément attristé par les informations faisant état de centaines de disparus après le naufrage d’un ferry»,a déclaré le porte-parole de l’ONU, Fred Eckhard, dans un communiqué.
La recherche des corps va continuer car il semblerait que certains sont coincés dans le bateau, ont indiqué à IRIN des sources dans la capitale gambienne Banjul. On craint cependant que certains aient commencé à se décomposer, ce qui rendra l’identification difficile.
La BBC a cité l’un des scaphandriers dirigeants les opérations de sauvetage, Haidar el Ali, qui aurait indiqué mardi que 262 corps ont été extirpés du ferry renversé mais que 400 autres y sont encore bloqués.
Les autorités sénégalaises ont souligné qu’un millier de personnes au moins se trouvaient sur le bateau. Selon le cabinet du premier ministre, qui diligente une commission d’enquête sur l’accident, quelque 185 passagers qui étaient montés à bord du vaisseau lors d’une deuxième halte, n’avaient pas été comptés dans les premiers bilans.
Le vaisseau avait une capacité d’un peu plus de 500 passagers, ont déclaré des officiels à IRIN.
Les médias locaux ont rapporté que des inhumations collectives des victimes avaient commencé en Casamance, une région du sud du Sénégal. Ils ont aussi signalé que la colère se fait de plus en plus ressentir à l’égard du gouvernement sénégalais, qui a été accusé de négligence.
Le gouvernement a reconnu sa responsabilité dans la catastrophe.
"Le bateau a sombré à une vitesse effrayante », a témoigné samedi dernier Lamine Cisse, un des survivants. J’entends encore très fort et clairement les cris désespérés des femmes et des enfants. Cela va me hanter pour le restant de ma vie ».
La plupart des passagers disparus étaient Sénégalais. Les autres passagers étaient issus de la Guinée-Bissau et de la Gambie, de la France et de l’Espagne. Des navires de la Gambie et de l’Italie se sont joints à la recherche des rescapés potentiels et des corps.
‘Le Joola’ assurait la liaison entre Dakar, la capitale du Sénégal, et Ziguinchor, la capitale de la Casamance, au sud du pays, jusqu’au jour du drame.
Le Secrétaire-Général de l’ONU Kofi Annan a exprimé sa tristesse lundi devant la tragédie.
"Le Secrétaire-Général est profondément attristé par les informations faisant état de centaines de disparus après le naufrage d’un ferry»,a déclaré le porte-parole de l’ONU, Fred Eckhard, dans un communiqué.
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